Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.

Publié le 9 Août 2022

Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.

Hier, j'ai eu envie d'aller manger dehors, au canal, sur un banc. Voilà plusieurs fois que l'idée m'était venue sans jamais la mettre en application. Me voilà partie avec deux coussins en prime et un bouquin, des fois que je voudrais m'allonger dans l'herbe (c'est plutôt du foin à l'heure actuelle). Rares sont les fois où je m'allonge dans l'herbe malgré l'envie que j'en ai. Finalement, je me suis allongée sur mon banc après manger, chose que je n'avais jamais osé faire non plus, mais là, hop, puis j'avais mes deux coussins pour un peu plus de confort (c'est dur, un banc!),

Puis j'ai eu envie d'aller me promener le long du canal en direction du Lac (t 'es sûre, Bibi, fait chaud! -Oh, ça devrait aller, y a de l'ombre puis ça change!)). J'ai marché à l'ombre avec Cookie, il faisait chaud, en effet, et j'avais, du coup, le gros sac à me trimbaler avec les deux coussins, entre autres. J'ai fait plusieurs arrêts pour boire. J'avais dans l'idée de rejoindre la Coulée Verte, d'aller jusqu'au Lac, puis de revenir par la Coulée Verte. Je me suis demandé tout du long si c'était une bonne idée avec la peur irraisonnée de ne pas être en capacité de revenir... Vais-je jusqu'au lac ou bien est-ce que je rentre ? Allez tentons au moins jusqu'au lac, j'aimerais voir les jolis coins de l'Ouche. Je finis donc pas rejoindre la coulée verte avec satisfaction. Je continue donc en direction du lac mais là, ça devient plus ardu car y a moins d'ombre... Je commence à souffrir ma race ! Mon petit sac à dos, le chien en laisse, le gros sac, la chaleur, la marche... Que suis-je venue faire sans cette galère ? A deux doigts de faire demi-tour. En plus, tout est grillé, je trouve que ça manque cruellement de verdure. Je finis quand même par arriver avec soulagement aux portes du lac, y a un joli petit endroit ombragé où je me pose. C'est mignon comme tout, bucolique à souhait et apaisant, je prends de belles photos plus belles que nature ! Après une bonne pause où j'observe les libellules, papillons et autres insectes dont j'ignore le nom, je me tâte, je vais jusqu'au Lac ou pas, me reste bien 500m. Je décide de rentrer. Point trop n'en faut. Je n'ai presque plus d'eau, je suis fatiguée et l'envie de pipi n'est pas loin. Je décide de longer la Coulée Verte tout du long pour le retour et je lâche Cookie ! Il en profite pour faire connaissance avec des congénères, dont un qui vient de se baigner et qui me fait penser à Nona (la Nonette!)! Et à un moment donné, une petite appréhension me saisit à nouveau, et si je n'arrivais pas à rentrer ? Et si je n'avais plus assez d'eau, et si je me prenais un coup de chaud ! Le soleil tapait de plus en plus. Et si je me faisais un malaise, ou Cookie (qui haletait comme jamais, of course!). Je me ressaisis et me dis 'chuuuuuut !'. Long moment sans ombre... Puis vient un banc sous un arbre, je me pose et Cookie et moi finissons la bouteille d'eau ! J'avais l'impression d'être à Koh Lanta ! Eh eh ! Plus d'eau ! Mazette ! Mais je n'étais plus très loin de chez moi ! Je suis tombée sur trois mûres avec bonheur, j'en ai mangé une, juste pour le souvenir de mon enfance. Et à un moment donné, oh oh !! Je vois que j'ai la possibilité d'aller tremper mes pieds dans l'Ouche ! J'y vais ou j'y vais pas !! Allez hop, j'y vais ! Cookie reste prudemment éloigné, ça ne le tente pas du tout, cette histoire, malgré mes appels qu'il juge suspects ! Il me surveille de loin, l'air circonspect. Il m'attend. Mais quel booooonheeeeur ! Cette eau claire qui coule sur mes jambes...Quelle sensation ! Je me rafraîchis bien comme il faut avec délectation (en prévision du petit kilomètre qui me reste à faire en plein cagnard). C'est un beau coin. J'y reviendrai, me dis-je, et tenterai de faire baigner le Cook, trouillard comme sa maîtresse ! Quel cadeau après ces efforts ! J'adooooooooore ! Suis trop bien, je resterais bien là... Je suis... en joie ! Le jeu en valait la chandelle !

Je suis rentrée. Le passage béton-soleil passé, j'ai retrouvé le canal et ses arbres bienvenus et bienveillants. Je suis rentrée direct, sans même aller papoter avec les connaissances que j'ai aperçues au loin. Je n'ai pas demandé mon reste. Et une fois à la maison, Cookie ne s'est pas dirigé vers sa gamelle d'eau mais vers ses croquettes !!!

Conclusion : il est bon de s'écouter sans tergiverser pendant des heures (envie d'un pique-nique, vas-y ! Envie de te balader, vas-y ! Envie de faire trempette ? Vas-yyyy !), il est bon de persévérer, y a toujours un ou plusieurs cadeaux inattendus le long du chemin, voire même au bout du chemin, bon de faire taire le mental qui te fout des trouilles sorties d'on ne sait où pour te gâcher ton plaisir, et de se féliciter pour l'effort qui en valait la peine. On est content ! On s'est écouté, on l'a fait, on a kiffé au final, on se sent bien à l'arrivée ! Et on est prêt pour de nouvelles aventures !

Oser, surmonter ses peurs, avoir confiance en soi, renforcer sa confiance et, de ce fait, se sentir de plus en plus libre.

 

Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.
Au-delà de nos peurs s'ouvrent nos ailes.

Rédigé par Stéphanie

Publié dans #croire

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